Blood sucker, un fameux groupe normand... ♫

Une des affichettes de promo de la sortie de l'enregistrement de 1993 (réalisation par les frères Trocherie)

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Composition du groupe

Ainsi que Nicolas Mégissier, qui fut présent au tout début du groupe comme second guitariste, et Nicolas Mercier, qui fut pendant quelques mois second guitariste dans le groupe.

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L'histoire du groupe

Le groupe est né pendant l'automne 1988. Les fondateurs sont les membres permanents et Nicolas Mégissier, tous les cinq lycéens au Lycée Marguerite de Navarre (Alençon). C'est suite au concert de Metallica au Zénith de Paris (and justice for all tour) que la décision de créer un groupe fut prise. L'influence fondamentale du point de vue musical était donc Metallica, mais les membres du groupes écoutaient des musiques diverses (NoFx, Queen, Deep purple, Led Zeppelin, Slayer, Kreator, Joe Satriani, Hendrix...), permettant d'élargir sensiblement les styles et de proposer une «cuisine maison».

Une partie du groupe, avant un concert à Argentan (61), de gauche à droite: Pierre-Olivier Cochard, Samuel Chesnot et Laurent Courboulay (manque le batteur Alexis Dectot)

Alexis Dectot à la batterie, concert à Argentan (61) le 11 avril 1992

Discographie

Le petit Sylvain

Pierre-O., à la guitare

Enregistré vers 1990 ou 1991 à Alençon, dans le studio d'enregistrement qui était alors fraîchement inaugurés de Philippe Roy. Malgré l'imposant matériel (16 pistes, plein d'électronique, sampleurs, etc.) il n'en ressortira rien de transcendant à nos yeux. Plus d'une semaine passée dans le sous-sol du studio (et dans le froid... ah que c'était dur de jouer de la guitare avec les doigts gelés !) n'auront pas permis de sortir un bon son, et même, de jouer synchro'. Le problème ? Un technicien de studio certainement très doué, mais pour qui le rock et pire encore le hard-core étaient complètement étrangers. Vouloir appliquer des méthodes d'enregistrement de morceaux de variété à du hard-core, et de plus faire des réglages identiques lors du mixage, ça ne donne forcément pas grand chose de potable... Déjà, un groupe, ça joue simultanément, on ne peut enregistrer les musiciens jouant séparément leur morceau. Oui il faut faire avec, sinon il n'y a plus la chaleur humaine. Bref on a fait un bide.

La consolation ? À cette époque nous avions décroché une bourse de 10.000 francs pour ce projet d'enregistrement, accordée généreusement par la Direction Départemental de la jeunesse et des sports de l'Orne (bref messieurs dames de l'époque, vos impôts !). Nous n'avions donc rien sorti de nos poches.

POC et Laurent, à donf'

 

Suck me bitch ! (22 minutes de bonheur à l'état pur)

Enregistré en janvier ou février 1993 en deux jours, chez Kim Studio, dans la Mayenne, sur un 4 pistes. Le résultat est sans comparaison avec Le petit Sylvain ! Kim studio connaissait son affaire, savait travailler avec un groupe rock pour lui restituer son âme. La cassette qui sortira à la suite contiendra quatre des cinq titres enregistrés : Savour's angels, The silence of the grave, Hypocritical world et bien sur le célèbre Suck me bitch ! Elle sera tirée à plusieurs centaines d'exemplaires (merci aux frères Trocherie, passionnés de musique punk et indépendante, pour avoir pris en main l'affaire) et envoyée à pas mal de fanzines francophones et parfois américains.

Une des affichettes de promo de la sortie de l'enregistrement de 1993 (réalisation par les frères Trocherie)

À cette époque, les enregistrements sur CD musicaux étaient encore hors de portée de nos maigres bourses, que l'on vidait régulièrement, jeunesse oblige. Heureusement il y a quelques années, la cassette issue du master a été mise en version numérique grâce au talent d'Arnaud Lechevallier, et ce document exceptionnel a été sauvé de la perte... merci à lui !

Les quatre titres de cet enregistrement, ainsi que le cinquième inédit (Break the wall), sont disponibles ci-dessous au téléchargement.

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